Là où l'Education nationale turque a mis en place depuis longtemps des règlements et des dispositifs favorisant le passage en classe supérieure de tous les élèves, son homologue française peine à le faire, même si cela évolue.
Un article paru hier dans le journal en ligne de La Croix faisait état d'une récente étude montrant que " la baisse considérable du nombre de redoublement observée sur plusieurs décennies n'a pas d'impact sur les taux de réussite aux examens."
Autrement dit, que les élèves redoublent ou non, les résultats sont les mêmes.
Les enseignants qui s'arc-boutent encore pour conserver le droit de faire redoubler, ce dont ils menacent l'élève aux résultats faibles, n'ont plus guère d'argument à faire valoir.
Ce qu'il faut chercher à faire atteindre aux élèves, ce sont des niveaux seuils exigeants, à différentes étapes du cursus scolaire, avec un accompagnement individualisé pour les élèves en difficulté ; fonctionner réellement par cycle, et non niveau par niveau, classe par classe.
Des pays l'ont bien compris, comme le souligne la fin de l'article : " D’aucuns
considèrent qu’il faut aller plus loin, en pratiquant, comme le font le
Danemark, la Finlande, l’Italie ou encore le Royaume-Uni, le passage
automatique en classe supérieure. À condition de mettre en œuvre des
dispositifs pour éviter un décrochage des enfants les plus faibles
(examens de rattrapage en fin d’année, stages pendant les grandes
vacances, classes multi-âges qu’un même enseignant suit pendant
plusieurs années, soutien précoce, dès la maternelle, etc.). Des
solutions qui ne semblent pas toujours compatibles avec la rigidité d’un
système français basé sur des programmes annuels et un rythme de
progression homogène."
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